L'introduction suivante n'est pas écrite par Martinus lui-même, mais se veut une introduction à ses propres explications. Click symbols to enlarge
Lorsque la vie est un mystère
L’inconscience cosmique
– Symbole No 5
Lorsqu’on ne se connaît pas soi-même, on voit la vie comme une énigme.
La connaissance que nous avons du monde physique ou de notre propre organisme ne suffit pas pour répondre à ces questions existentielles : « qui suis-je, où vais-je et d’où est-ce que je viens ? »
Intolérance - le symptôme de l’ignorance
Intolérance
– Symbole No 3
Notre propre ignorance du mystère de la vie a des conséquences non seulement sur nous-mêmes mais aussi sur notre prochain. Elle est la raison pour laquelle nous manquons souvent de compréhension envers le comportement de notre prochain lorsqu’il diffère trop du nôtre. L’intolérance qui règne entre deux personnes, deux groupes ethniques ou deux nations (symbolisés par les deux étoiles) engendre guerres et conflits (la terre est en feu).
Pour comprendre notre prochain nous devons tout d’abord apprendre à nous comprendre nous-mêmes. Mais pour que cela ait lieu, pour avoir accès à la solution du mystère de la vie, nous avons besoin d’une vision du monde éternelle.
Tous les êtres vivants sont immortels
L’être vivant 1
– Symbole No 6
Notre organisme physique recèle une conscience qui est inaccessible à nos sens physiques : c’est le monde de nos pensées, de nos sentiments et de nos représentations. Cette conscience est régie par nos souhaits, nos désirs et notre volonté, c’est-à-dire par la vie même, par notre moi éternel et infini.
Le créateur – le triangle blanc tout en haut de la figure
Ce qui est vivant en nous est immatériel, éternel et illimité. Ce n’est pas fait de composantes plus petites, comme tout ce qui est créé, temporel et éphémère, et cela ne peut donc ni se dissoudre, ni périr. C’est indivisible, infini et éternel. Le triangle blanc, en haut de la figure, symbolise ce qui est à l’origine de ce qui est créé, notre moi intrinsèque, ce qui en nous est éternellement vivant, c’est-à-dire le créateur.
La faculté de créer – en violet
La faculté éternelle que possède le moi de manifester sa nature éternelle et illimitée, que ce soit dans le temps ou dans l’espace, est symbolisée par la zone de couleur violette qui se trouve au centre de la figure.
Ce qui est créé – les zones multicolores verticales
La partie inférieure multicolore de la figure symbolise les instruments temporels dont nous disposons pour faire l’expérience de la vie, c’est-à-dire notre organisme et notre conscience qui changent et évoluent au fil des vies. Ce qui est créé est avant tout de nature spirituelle. Le corps physique est un instrument créé et éphémère grâce auquel les êtres vivants peuvent faire l’expérience de la vie dans le monde matériel. Tout ce qui est créé doit périr afin de laisser la place à de nouvelles créations. Nous ne vivons pas en permanence dans le monde matériel. Nous vivons par contre en permanence dans le monde spirituel, même lorsque nous nous trouvons dans un organisme physique. Le Troisième Testament nous apprend ainsi que nous nous trouvons bel et bien dans deux mondes à la fois, mais que nous n’avons conscience que d’un seul, le monde physique. Que nous dormions ou que notre organisme meure, nous nous trouvons dans le monde spirituel. La partie supérieure du symbole représente la surconscience d’un être vivant et la partie inférieure sa sous-conscience, cette dernière se composant d’une conscience diurne et d’une conscience nocturne.
L’univers est un être vivant éternel et infini
Les trois analyses du principe trinitaire – Symboles Nos 8, 9 et 10
La nature et la structure intrinsèques de la vie représentent un principe éternel et universel qui est omniprésent. Dieu et les fils éternels de Dieu ont en commun la même analyse fondamentale : leur principe trinitaire éternel. Quelqu’un qui se connaît lui-même va se percevoir lui-même comme ne faisant qu’un avec l’univers vivant, éternel et infini, c’est-à-dire avec Dieu. Le disque symbolise ici le fait que Dieu et les fils de Dieu sont unis pour l’éternité. Ils sont inséparables les uns des autres.
Le disque blanc
Le disque blanc symbolise ce moi, le noyau intrinsèque éternel et le point fixe qui est à l’origine de toutes les créations, de tous les changements qui ont lieu dans l’univers. Dieu est présent en chaque être vivant et il se manifeste à travers tous les êtres vivants. Nous avons tous le même Père qui est symbolisé par le disque blanc. En lui nous vivons, bougeons et sommes, tous sans exception, que nous soyons bons ou mauvais.
Le disque violet
De la même façon que les trous d’un abat-jour laissent passer une seule et même lumière sous forme de nombreux rayons, de nombreux points, l’énergie-mère (en violet) transforme également « l’entité », l’éternité et l’infini, en « pluralité », en temps et en espace. C’est ainsi que s’établit le lien entre Dieu et les fils/filles de Dieu.
Le disque de couleur
Le disque de couleur symbolise l’aspect éternellement changeant et temporel de la vie. En font partie l’esprit, c’est-à-dire le monde spirituel comme le monde matériel.
Ces trois principes éternels, le créateur, la faculté de créer et la chose créée forment ensemble une trinité inséparable. Aux myriades d’individus qui peuplent l’univers, que ce soit dans le microcosme, le macrocosme ou le moyen-cosme, on peut appliquer la simple et même analyse fondamentale et éternelle. Les différences externes montrent simplement que dans l’univers, les formes fondamentales d’expérience de la vie varient et changent éternellement (cf. le symbole suivant). La Terre et l’humanité de la Terre sont en route vers la conscience cosmique (la petite étoile sur le symbole ci-dessous) et cela veut dire qu’elles sont en passe d’entrer dans le règne de l’homme véritable qui est le royaume de Dieu sur Terre. Dans ce royaume, c’est le droit qui primera sur la force, et cela pour tous les domaines fondamentaux de l’existence.
Les desseins universels de Dieu
L’Image éternelle de l’univers, L’être vivant II, le Dieu éternel et les fils de Dieu éternels
– Symbole No 11
Les desseins universels de Dieu
Nous avons tous, à l’instar de Dieu, un moi éternel qui survit à tout ce qui est temporel et périssable. Nous sommes immortels et toutes nos expériences vécues, vie après vie, nous sont utiles. C’est ainsi que tout ce que nous vivons finit par nous être profitable, par faire notre bonheur. Même la souffrance et le malheur. Pour pouvoir comprendre l’amour de Dieu, nous devons apprendre à comprendre la raison d’être de nos souffrances. Non seulement les desseins de Dieu sont pleins d’amour, mais ils sont aussi logiques et conformes à un plan. Pour que la chose créée soit régie par lois de l’amour, elle doit elle aussi être logique et remplir la fonction prévue pour elle.
Les fondements de la vie éternelle
Notre esprit garde en mémoire nos expériences vécues. Ces expériences vécues sont donc des choses créées, et c’est pourquoi elles sont changeantes. Un processus de création a besoin de contrastes. Sans contrastes, la vie ne peut pas se manifester. Le contraste psychique le plus fondamental est celui du plaisir et du déplaisir.
Ils donnent naissance à une réflexion sur l’origine du bien et du mal. La terminologie religieuse les appelle Dieu, qui engendre tout ce qui est bien, et le diable, qui engendre tout ce qui est mal. Mais d’un point de vue éternel, le bien et le mal représentent, aussi bien l’un que l’autre, « un bonus ». Ils se complètent l’un l’autre et sont indispensables l’un à l’autre.
Comme nous sommes immortels, nous pouvons tirer un enseignement de la souffrance et de la douleur que nous subissons. Il est vraiment désagréable de souffrir mais c’est néanmoins nécessaire tout autant qu’utile. Mais nous survivons au mal comme au bien. Un monde sans contrastes aurait pour conséquence de rendre toute création impossible et par là même, toute forme d’expérience de la vie. Là où bourgeonne et fleurit la vie ne régneraient plus que la mort et le silence absolus. Dans le monde physique, nous vivons le summum de la souffrance et des ténèbres. Mais notre nature éternelle ne s’en trouve pas endommagée. Dans le monde spirituel nous vivons la lumière et l’amour universel, c’est-à-dire l’opposé de la vie dans le monde physique. En acquérant une vue d’ensemble complète des effets des lois du contraste, nous commençons à comprendre la structure fondamentale parfaite et pleine d’amour universel de la vie éternelle.
Le théâtre de la vie
Notre expérience de la vie éternelle a lieu sous forme d’un périple au cours duquel nous traversons six règnes, c’est-à-dire six zones spirituelles où les ténèbres et la lumière sont alternativement à leur point culminant et latentes. Ce sont le règne végétal (en rouge), le règne animal (en orange), le règne de l’homme véritable (en jaune), le règne de la sagesse (en vert), le monde divin (en bleu) et le règne de la félicité (en indigo). C’est grâce à ces six zones que le Dieu éternel (l’étoile blanche et ses rayons) et les fils tout aussi éternels de Dieu peuvent dialoguer (les points blancs en périphérie du disque).
Le règne végétal
Au sortir d’une vie recluse reposant exclusivement sur la mémoire, les êtres vivants ont un esprit qui cherche à établir un contact avec leur entourage. Ils sont repus de lumière, venant de zones spirituelles rayonnantes d’amour universel, et ils se mettent à aspirer à son opposé, le monde physique. Le règne végétal marque le début de leur adaptation à leur vie dans la zone du principe meurtrier. Leur esprit se trouve dans sa phase embryonnaire. La plante ne peut que pressentir de manière diffuse la différence entre le plaisir et le déplaisir.
Le règne animal
La nature agissant sur les organismes végétaux pendant des milliards d’années, leur faisant subir les jours et les nuits, les hivers et les étés, le froid et la chaleur, la pluie et la sécheresse, etc., ils s’adaptent petit à petit au combat pour la survie qu’ils doivent mener dans le monde physique et la conscience de ces êtres passe de leur monde interne à leur monde externe. La plante se transforme en animal (en orange), l’organisme de ce dernier étant beaucoup plus marqué par les conditions de vie qu’offre le monde physique : un combat avec l’ennemi caractérisé par l’attaque et la défense.
Dans le monde physique, c’est l’égoïsme des êtres vivants qui est stimulé car ils doivent se concentrer sur la conservation de leur organisme physique dont ils ont tant besoin pour faire l’expérience de la vie. Étant donné que l’organisme des plantes comme des animaux sert de nourriture à d’autres êtres, cela veut dire que leurs facultés, soit de vaincre, soit de fuir leur ennemi, sont stimulées. Dans cette zone, c’est l’instinct de conservation des êtres vivants qui est l’aiguillon de l’évolution, un instinct qui peu à peu devient pour eux un automatisme mental. Contrairement aux plantes, les animaux ressentent la douleur de façon réaliste.
Le passage de l’animal à l’homme
Nous les hommes appartenons encore au règne animal. Nous vivons encore au plus haut point, tout comme les animaux, en harmonie avec les lois de la jungle : le droit du plus fort. Mais aucun animal ne peut rivaliser avec les facultés meurtrières des hommes de la Terre. Bien que les grandes religions mondiales aient encouragé les hommes, ces derniers millénaires, à renoncer au meurtre et à la violence, leurs talents humains sont encore, si on tient compte du fait que les êtres vivants vivent plus d’une fois, tout jeunes, et c’est pourquoi ils ne sont pas encore aussi routiniers que leurs talents égoïstes. Cela demande de nombreuses vies de travail aux êtres vivants pour transformer leur égoïsme et leur instinct de survie en son contraire : une mentalité pleine d’amour et de pardon. Mais ce processus est inévitable, car « nous récoltons ce que nous semons ». Une moralité meurtrière finit toujours par apporter la souffrance à son auteur, ce qui le fait aspirer à plus d’humanité. C’est ainsi qu’avec le temps, cette personne va devenir réceptive à un idéal d’amour universel et à des raisonnements intellectuels.
Le règne de l’homme véritable
La vision du monde éternelle du Troisième Testament a pour mission de guider l’humanité et de l’aider à surmonter le dernier stade d’évolution qui leur fera quitter le règne animal. Nous sommes sur le point de vivre notre naissance dans un nouveau règne. Notre intellect s’est développé grâce au combat que nous devons mener pour survivre et il nous permet de comprendre de mieux en mieux des raisonnements élaborés sur notre propre fonctionnement et notre interaction avec l’univers, avec Dieu. Notre cœur et notre raison entrent en harmonie et l’horizon spirituel cosmique et infini s’ouvre peu à peu à nous. Nous devenons alors des « hommes achevés et faits à l’image de Dieu » : nous sommes désormais les résidents du règne de l’homme véritable (la zone de couleur jaune), un règne où l’amour universel se pratique au quotidien. Mais à partir de là, le voyage continue, nous faisant traverser d’autres zones d’amour éternelles (de couleur verte, bleue et indigo), c’est-à-dire les règnes spirituels, cet endroit du cycle où le contraste de lumière et de félicité arrive à son point culminant.
Des plans universels
Les plans universels englobent tous les êtres vivants, qu’ils soient grands ou petits. L’univers physique est fait de vies contenant des vies, et cela à l’infini, que ce soit dans le macrocosme ou dans le microcosme. Tous les morceaux s’imbriquent aussi parfaitement que les rouages d’une horloge.
Ce n’est pas par hasard si Martinus a choisi de placer les deux symboles suivants en couverture de son œuvre
Le symbole qui figure en quatrième de couverture s’appelle Les ténèbres de l’initiation (l’enfer ou Ragnarok)
– Symbole No 19
Le principe meurtrier
L’arc de couleur orange qui part de la gauche du symbole et rejoint le centre symbolise un acte meurtrier (cf. l’épée) qui, selon les lois du destin, revient à son auteur (le triangle blanc). Nous voyons ici le principe de la vengeance (l’épée venge l’usage de l’épée) comme il est formulé dans l’Ancien Testament : « œil pour œil, dent pour dent ».
Nous récoltons ce que nous avons semé au fil de nos vies
Une vision cosmique nous permet d’observer que nous engendrons notre propre destin d’une vie à l’autre (cf. les rectangles de couleur orange), avec entre-temps des périodes de repos dans les mondes spirituels (cf. les rectangles de couleur jaune).
Les conséquences du principe meurtrier
La guerre, les conflits politiques et religieux, la pauvreté, la maladie et le besoin, sont dus au fait que les hommes ne connaissent pas les lois du destin et ignorent l’existence de la vie éternelle. Ils croient qu’en semant la guerre, ils récolteront la paix. Ils finissent par comprendre les lois éternelles de l’amour :« Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et vous persécutent » (Matt. 5 :44) lorsqu’ils récoltent les conséquences des souffrances qu’ils ont fait subir à leur prochain à travers leurs agissements.
Le fait que les hommes consomment de la viande, par exemple, montre bien qu’ils « ne savent pas ce qu’ils font ». Toutes les souffrances que nous faisons subir aux autres êtres vivants, quelle que soit leur taille, qu’ils appartiennent au microcosme, au moyen-cosme ou au macrocosme, reviennent vers nous et forment notre destin, présent et à venir. Le volcan symbolise les catastrophes naturelles : il montre que nous ne sommes pas encore protégés par notre macro-être, la Terre. Nous sommes aussi le macro-être de notre propre organisme. Quand nous nous occupons mal de notre organisme, nous venons au monde dans un environnement aussi inhospitalier et dangereux que celui où nous faisons vivre les micro-êtres vivants qui peuplent notre organisme. Mais au cours de cette initiation aux ténèbres et à la souffrance, pendant ce voyage dans « les sphères du principe meurtrier », nous sommes constamment entourés d’amour universel (l’aura de rayons). Pour l’éternité nous sommes enveloppés d’une lumière qui nous guide hors des ténèbres, assistée par des messagers qualifiés.
Le symbole qui figure sur la première de couverture s’appelle : L’homme achevé et créé à l’image de Dieu
– Symbole No 23
Le principe qui donne la vie
Ce symbole illustre le principe moral du Nouveau Testament qui préconise le pardon universel et qui est le but de l’évolution. La poignée de mains symbolise une personne qui s’adresse avec amour (symbolisée par l’arc de couleur jaune, à droite du symbole) à une personne pleine d’inimitié (symbolisée par l’arc de couleur orange, à gauche du symbole), ce qui engendre un destin heureux pour l’une comme pour l’autre (la couleur orange des rectangles se teinte de plus en plus de jaune). Plus nous vivons d’expériences douloureuses, plus nous éprouvons de compassion, jusqu’au jour où nous ne sommes plus capables que de faire le bien, à l’instar du Christ qui figure sur le symbole.
La vision de la vie cosmique du Troisième Testament
Tout en bas des deux symboles (les rectangles orange et jaunes sur fond noir) est illustrée la vision de la vie cosmique avec ses nombreuses vies terrestres, ses lois du destin et son évolution qui transforme l’animal en homme. Nous voyons que Le Troisième Testament repose sur la moralité du pardon universel du Nouveau Testament.
Nous récoltons ce que nous semons
Le corps d’éternité
– Symbole No 16
C’est notre corps d’éternité cosmique et rayonnant qui est symbolisé ici – gardant un équilibre parfait (cf. la croix), insensible à la mort violente ou aux mutilations que peuvent subir nos corps spirituels et physiques, des corps qui ne sont pas faits pour durer.
Nous voyons ici que toutes nos pensées et toutes nos actions engendrent des arcs, grands ou petits, qui sont destinés à revenir vers nous (cf. le triangle).
Les arcs de destin des êtres vivants
– Symbole No 18
Les arcs de destin relient notre vie du moment à nos vies passées ainsi qu’à nos vies à venir. Notre destin présent résulte de nos actions passées et actuelles, et il détermine aussi notre avenir. La façon dont nous agissons aujourd’hui (symbolisé par la zone qui se trouve en-dessous du triangle qui représente le moi) détermine la qualité de nos vies futures (en vert sur le symbole), de même que l’esprit et l’organisme que nous possédons aujourd’hui est le résultat de nos pensées et actions passées (en jaune sur le symbole). Nous sommes exposés exclusivement au désagrément que nous sommes encore capables d’infliger à notre prochain. Le principe du « pardon des péchés » est bien réel. Il est expliqué ici à partir de la vision de la vie du Troisième Testament qui met en relation la vie éternelle et les lois du destin à la lumière de l’évolution cosmique. Notre organisme physique doit être remplacé à intervalle régulier : il sert uniquement à faire l’expérience de la vie dans le monde physique. Lorsqu’il est usé – que ce soit arrivé de façon naturelle ou artificielle – il devient inutilisable. La mort représente en vérité une naissance dans le monde spirituel, ce monde où nous faisons le plein d’expériences de la vie lumineuses et de calme, jusqu’au jour où nous désirons renaître à nouveau et continuer notre évolution là où nous l’avions laissée dans notre dernière vie terrestre. La mort est une illusion. La mort n’existe pas.
L’acte d’accouplement, c’est-à-dire l’esprit de Dieu qui illumine les ténèbres
– Symbole No 34
Pour les hommes qui vivaient à l’époque de Jésus, l’idée de la réincarnation n’était pas facile à appréhender. On pense par exemple à la question que pose Nicodème à Jésus dans la Bible : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître une seconde fois ? » Il devait s’écouler des milliers d’années avant que les hommes ne soient assez mûrs pour comprendre l’explication cosmique de cette question.
Les disques de grande taille au bas du symbole représentent un homme (à gauche) et une femme (à droite) au point culminant de l’acte d’accouplement. Pendant qu’ils vivent ce moment de félicité (symbolisé par les flammes), les partenaires sont sur la même longueur d’ondes que le plan spirituel. C’est de cette façon qu’ils peuvent entrer en contact (cf. les lignes de couleur indigo) avec un être qui se trouve dans ce plan (le disque du haut) et dont le destin est assorti à celui de ses futurs parents. La sympathie amoureuse illumine cette sphère des ténèbres où règnent les guerres et les conflits et permet donc ainsi au principe de renaissance de pénétrer cette sphère. Pourtant la sympathie amoureuse, qui est une forme d’amour limitée, engendre des rivalités entre les membres du sexe opposé qui se battent pour s’approprier l’être convoité. Pour les êtres qui sont purement des mâles ou purement des femelles, l’amour universel est une impossibilité. L’amour du prochain véritable n’est pas une question de volonté mais une question de maturité. Le Christ se trouve à un niveau de maturité exemplaire et achevé pour ce qui est d’aimer et de pardonner. En dépit des atroces souffrances qu’il vit sur la croix, il est capable de prier pour ses bourreaux : « Pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc, 23 :34). La faculté que possède une personne d’aimer son prochain quel que soit son sexe, repose sur des facultés organiques : sur l’interaction entre le pôle masculin et le pôle féminin que tous les êtres vivants ont en eux. Ces pôles sont l’origine cosmique des différentes formes d’expression de la sexualité qui existent : elles mènent toutes, même si c’est par des chemins détournés, à l’état d’homme véritable.
Le principe parental spirituel
Le principe de la rédemption du monde
– Symbole No 2
Pendant le processus d’évolution qui transforme l’animal (cf. le fond de couleur orange) en homme (le fond de couleur jaune), l’humanité n’est pas livrée à elle-même. De même qu’on éduque les enfants et qu’on les entoure jusqu’à-ce qu’ils puissent prendre soin d’eux-mêmes, l’humanité est elle aussi guidée spirituellement par un principe parental : le principe de la rédemption du monde.
Dieu (l’étoile blanche) utilise le principe parental spirituel (cf. les rayons) pour aider tous les êtres vivants dans leur progression ascendante. Notre conscience évolue, passant d’un bas niveau à un haut niveau (symbolisés ici par l’escalier) et on nous munit à chaque étape de cette élévation d’un idéal et de préceptes qui sont parfaitement adaptés à nous.
L’esprit de Dieu au-dessus des eaux
– Symbole No 1
L’esprit tout-puissant et doué d’amour universel de Dieu (la croix de flammes) flotte sur l’univers entier et c’est pourquoi toutes les manifestations et toutes les créations de l’univers sont parfaitement achevées. L’univers vit et pense. L’espace grouille de vie et de pensées. Ces pensées se manifestent sous forme d’impulsions mondiales cosmiques qui sont à l’origine des différentes époques culturelles. Le cercle double symbolise la Terre et l’humanité de la Terre. Elle est en contact avec trois impulsions cosmiques de pensée, trois impulsions cosmiques mondiales.
L’impulsion du bas – la mentalité et la culture des peuplades primitives.
L’impulsion du milieu – nourrit les hommes qui en sont au stade de la foi et elle stimule l’ensemble de la culture humaine pendant cette période. L’interprétation traditionnelle de l’Ancien et du Nouveau Testament correspond à cette impulsion mondiale ancienne.
L’impulsion du haut – la science matérielle et spirituelle, l’internationalisme, l’art moderne, la technique, l’architecture et la musique, de même que les mariages malheureux, les anomalies sexuelles, les maladies mentales et les troubles politiques témoignent d’un processus d’évolution spirituelle en constante accélération – qui est marqué, à ses débuts, par l’irreligiosité.
Mais ce matérialisme appartient à la phase initiale du processus d’évolution. Grâce aux analyses cosmiques qui vont étayer de façon intellectuelle le bien-fondé de l’amour du prochain, le conflit entre la foi et le savoir va disparaître petit à petit et l’humanité va reprendre contact, avec son cœur comme avec sa raison, avec le côté spirituel de la vie.
Les trois symboles suivants montrent que l’évolution spirituelle qui transforme les animaux en hommes véritables va de pair avec le passage du nationalisme à l’internationalisme.
Un royaume de paix en construction 1 : le nationalism
Le règne de l'homme inachevé
– Symbole No 24
Dans le règne animal c’est le droit du plus fort qui prévaut. À force d’être pratiqué, ce talent devient automatique et finit par dominer à tous les niveaux les relations humaines et les relations internationales.
Le monde se divise en nations (les zones rouges cerclées de noir) qui monopolisent de façon collective les richesses de la nature. Les gouvernements des différents pays (les flèches) de la Terre aspirent avant tout au pouvoir militaire et économique. Ils pratiquent encore largement le principe meurtrier sous forme de vengeance et de punition (représenté ici par les deux étoiles de couleur orange), pour les questions de droit intérieur comme dans le domaine des affaires étrangères.
Nous voyons maintenant comment le monde progresse et comment humanité et pacifisme véritables se développent (représenté par les faisceaux jaunes et orangés coiffés par l’étoile blanche).
Un royaume de paix en construction 2 : les conséquences
Le karma de l’humanité
– Symbole No 25
Les actions des nations sont elles aussi régies par les lois du karma. Leurs agissements primitifs accentuent chez elles une aura spirituelle spécifique (représentée ici par la partie orange du disque) qui attire sur elles un karma de souffrances et de ténèbres (les flammes). Nous récoltons ce que nous semons. Les deux tiers inférieurs du cercle, à droite et à gauche, représentent les différentes sortes d’effets de karma. À gauche est symbolisée « la mort » immédiate, le karma de celui qui tue hommes et animaux. À droite est représenté un karma encore plus douloureux, celui que subissent ceux qui restent invalides à vie, les malades, etc.
L’étoile à cinq branches symbolise le principe religieux avec lequel Dieu aide les hommes, par le truchement des religions humaines (les bandes jaunes verticales) qui se transforment petit à petit en science spirituelle (la bande blanche verticale) à sortir du règne animal et à pratiquer l’amour universel. Les résultats de ce processus d’humanisation sont déjà visibles dans les domaines du social, de l’art, de l’architecture, la littérature, la science, les techniques (en bleu dans le tiers supérieur du disque).
Le royaume de paix en construction 3 : les nations unies du monde, « un seul berger et un seul troupeau »
Le règne de l’homme achevé en devenir
– Symbole No 26
Le but de l’évolution sur Terre
Le catéchisme nous a enseigné l’avènement « d’un ciel nouveau et d’une Terre nouvelle » et l’arrivée sur Terre d’un royaume de paix et d’amour. Le Troisième Testament confirme bel et bien cette arrivée, mais il nous prévient que ce royaume ne s’établira pas d’un jour à l’autre mais au fil d’une évolution progressive.
Dans le royaume des hommes achevés qui va s’établir un jour sur Terre, les nations seront des régions dotées de leurs particularités individuelles (en vert sur le symbole). Les représentations religieuses (les faisceaux de couleur jaune et orangée) du passé feront place à la connaissance de l’évolution et de Dieu (le faisceau blanc). Cette connaissance unira les hommes entre eux, quelles que soient leurs différences et c’est pourquoi elle deviendra le fondement spirituel du Royaume d’amour qui va s’établir sur la Terre.
Le gouvernement mondial (symbolisé par le soleil, au centre du disque) sera d’abord composé des représentants les plus distingués de divers domaines de compétences qui auront été élus démocratiquement. Avec le temps, il ne sera plus composé que de personnes douées de conscience cosmique (symbolisés par l’étoile bleue, au centre du disque).
Quelques-unes des particularités de ce royaume :
- Le désarmement. Toutes les tâches de l’État mondial seront du domaine de la politique intérieure. C’est d’abord une police mondiale qui garantira la sécurité intérieure.
- Une justice suprême transparente qui fait la différence entre le crime et la déviance, qui connaît les lois de l’évolution et dont les méthodes d’éducation, pour cette même raison, sont pleines d’humanité.
- Abolition de l’argent et interdiction de s’approprier les ressources naturelles appartenant à la communauté. Le principe des affaires qui permettait dans le passé à tout un chacun de spéculer sur la valeur des biens est remplacé par un principe des affaires de nature divine : la valeur des biens reste fixe. Des quittances de travail servent de moyen de paiement.
- Établissement d’un fonds mondial pour l’enfance, la maladie et la vieillesse.
- Les machines libèrent les hommes de la malédiction qui veut que l’on « mange son pain à la sueur de son front ». Nous aurons plus de temps à consacrer aux arts, aux choses spirituelles et au développement d’une culture pleine d’humanité.
- Le droit prime sur la force et cela dans tous les domaines. L’État mondial est gouverné par des sentiments intellectualisés et une intelligence humanisée : l’amour du prochain.
La parole biblique « un berger, un troupeau », ce qui signifie « un peuple, un Dieu et une religion véritable » devient réalité sur la Terre.
La différence entre une vision du monde matérialiste et une vision du monde cosmique et éternelle :
La vision du monde matérialiste, ou vision du monde de la mort
Une image du monde matérialiste, et donc inachevée
– Symbole No 22A
La vision de l’univers qui prévaut à notre époque est un culte de la mort. De plus en plus de personnes ne voient que l’aspect physique de la réalité. Cette perspective matérialiste nous permet de créer des outils pratiques et techniques hautement performants mais elle ne nous donne que peu accès, pour ne pas dire pas du tout, à une connaissance du vivant et de la dimension spirituelle de la vie.
La plupart des gens confondent la vie avec la matière. Ils croient donc à la mort. Dans cette optique matérialiste, prier paraît bien évidemment naïf et cette façon fondamentale de communiquer avec Dieu n’est presque plus pratiquée.
Le lien organique, cosmique et éternel qui unit Dieu au fils de Dieu, II
– Symbole No 22
Nous voyons ici que le point d’interrogation qui remettait en question l’existence des mondes spirituels est remplacé par ce qui symbolise notre surconscience, c’est-à-dire le moi éternel et immatériel (le triangle) ainsi que sa faculté de création tout aussi éternelle. Les mondes spirituels sont également représentés ici par les bandes de couleur jaune, verte, bleue et indigo clair. Ils forment ensemble la conscience primaire de Dieu. Les êtres qui peuplent ces mondes ont tous déjà connu le point culminant des ténèbres lorsqu’ils appartenaient aux mondes physiques (de couleur rouge et orange). C’est de cette façon que l’esprit de Dieu est lui aussi maintenu en vie et qu’il peut en toute éternité démontrer sa toute puissance et sa faculté d’amour universel.
Les hommes achevés et faits à l’image de Dieu (la Providence) servent d’instrument suprême à Dieu pour aider à la formation du destin des êtres qui peuplent les mondes physiques encore inachevés qui dans la spirale d’évolution précèdent les mondes spirituels.
Le lien organique, cosmique et éternel qui unit Dieu au fils de Dieu, I
– Symbole No 21
Un dialogue spirituel
La figure de droite symbolise de nouveau l’univers vu d’un point de vue cosmique, c’est-à-dire du point de vue de Dieu. Nous nous trouvons tous au centre de la conscience de cet organisme qui englobe tout l’univers, et nous sommes, implacablement et pour toujours, liés organiquement à Dieu. C’est pourquoi nous avons constamment la possibilité de communiquer avec le monde spirituel, même lorsque nous nous trouvons dans un organisme physique.
Le phénomène de la prière et son évolution
Ce dialogue avec le monde spirituel commence chez l’animal avec un hurlement à la mort déchirant, un cri dirigé vers l’inconnu, et devient, au fil de l’évolution, une conversation avec Dieu, consciente et directe, comme celle qui a lieu lorsque Jésus prie sur la croix : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Les quatre figures en haut et à gauche du symbole représentent le passage, de gauche à droite, d’un culte polythéiste à la foi en un Dieu unique et tout-puissant, puis à l’athéisme, pour finalement arriver au stade des hommes achevés qui ont un contact direct et conscient avec Dieu. Là où la couleur verte et la couleur jaune, derrière le triangle blanc qui figure dans le disque de droite, sont équivalentes, est représenté l’équilibre parfait qui se fait entre l’intelligence et les sentiments de ces hommes achevés.
Comment les êtres communiquent-ils entre eux ?
En bas à gauche sont représentés des ange-gardiens spirituels (cf. les triangles de couleur jaune), l’organe auditif de Dieu : un organe qui est capable de capter dans le plan physique le plus léger soupir et qui transmet des réponses et apporte de l’aide aux être concernés. Tous les êtres qui se trouvent entre deux incarnations peuvent servir d’ange-gardien, dans la mesure de leurs capacités, à leur prochain resté dans le plan physique. Les figures montrent ici différents aspects d’un échange ininterrompu avec le plan spirituel : la prière, l’inspiration des êtres créatifs, les médiums et le type de communication parachevé qu’utilisent les hommes véritables à travers leur conscience diurne.
Ne faire qu’un avec Dieu
Le Troisième Testament présente la vie comme un dialogue entre le Père éternel, doué d’amour universel et d’ubiquité, et ses fils et filles tout aussi éternels, que ce soit en eux ou en dehors d’eux. Lorsqu’une personne s’entoure d’un climat de pensée altruiste, elle ne fait plus qu’un avec Dieu. La parole biblique « que ta volonté soit faite » fait que celui qui prie ne fait plus qu’un avec la volonté de Dieu et qu’il fait donc l’expérience de la magie hautement psychique de la prière. Dieu répond à toutes les prières par le truchement d’actions, intérieures comme extérieures, ou d’une compréhension ou de courants d’idées nouveaux qui viennent vivifier l’esprit de celui qui priait. Il aide ainsi chacun de nous à « prendre les choses comme elles viennent » et c’est ainsi que grandit en nous, pas à pas, l’amour universel.
Les hommes achevés sont en harmonie avec tout ce qui est vivant et c’est pour cela qu’ils sont capables de dire, à l’instar du Christ : « Moi et le Père nous sommes un ». (Jean 10 :30).
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